Quand les chiffres racontent une histoire
Voici comment une PME lyonnaise a repris le contrôle de ses finances en six mois. Pas de magie, juste une méthode appliquée avec rigueur.

L'entreprise qui ne voyait pas venir ses fins de mois
En octobre 2024, cette société de distribution basée à Villeurbanne vivait au jour le jour. Le directeur financier jonglait avec trois tableurs Excel différents, et personne ne pouvait dire avec certitude où en était la trésorerie du mois suivant.
Le problème n'était pas le manque de données — au contraire. Trop d'informations mal organisées créaient plus de confusion que de clarté.
- Prévisions de trésorerie réalisées manuellement chaque semaine pendant 4 heures
- Écarts récurrents entre prévisions et réalité dépassant les 18%
- Décisions d'investissement repoussées par manque de visibilité
- Stress permanent du directeur financier face aux imprévus
Les changements mesurables après 6 mois
Entre novembre 2024 et avril 2025, l'équipe a progressivement adopté une approche structurée des prévisions budgétaires. Les résultats se sont fait sentir dès le troisième mois.
Le temps hebdomadaire consacré aux prévisions est passé de 4 heures à 45 minutes
L'écart moyen entre prévisions et réalité est tombé sous les 5% depuis février 2025
Trois projets d'expansion ont pu être lancés grâce à une meilleure visibilité

Ce qu'on a appris en cours de route
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1
Commencer petit fait toute la différence
L'équipe a d'abord automatisé uniquement le suivi de trésorerie. Le reste est venu progressivement, sans bousculer les habitudes du jour au lendemain.
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2
Former les équipes prend du temps
Les deux premiers mois ont été consacrés à l'apprentissage. Certains collaborateurs ont eu besoin de plusieurs séances pour se sentir à l'aise avec les nouveaux outils.
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3
Les données historiques sont précieuses
Reprendre 18 mois d'historique a demandé un effort initial important, mais ça a permis d'affiner considérablement les modèles de prévision dès le départ.

« Aujourd'hui, je peux anticiper les périodes tendues et prendre des décisions en me basant sur des données fiables. Le stress permanent a disparu. On travaille mieux, tout simplement. »